Dans le dernier numéro du magazine Filter, le journaliste Leon Voss Gustavsson remet en question Pure Effect dans la série "Flumkollen". Nous sommes habitués aux questions, et parfois au scepticisme. Le changement est rarement facile, surtout lorsque nous cherchons à introduire de nouvelles technologies tout en modifiant les habitudes, comportements et attitudes autour de la propreté, des bactéries et du lavage. Nous aimons les questions, car elles ouvrent la voie au dialogue. Malheureusement, nous n’avons trouvé aucun email ou prise de contact du journaliste, et souhaitons bien sûr répondre aux interrogations soulevées. Voici donc un résumé de nos réponses en dix points. Cela risque d’être un peu long, mais les questions méritent des explications complètes.
« Pure Effect prétend que leur spray à "bactéries intelligentes" est plus respectueux de l’environnement et du porte-monnaie que le lavage conventionnel des vêtements. »
L'industrie textile est responsable d'environ 10 % des émissions mondiales de CO2. C'est une industrie qui doit passer d’un modèle linéaire à un modèle circulaire, ce qui implique de consommer moins, d'investir dans la qualité et de prolonger la durée de vie des vêtements et objets. Nos efforts pour réduire le lavage mondial de 30 % pourraient avoir un impact considérable si, au lieu de jeter systématiquement nos vêtements dans le panier à linge, nous les accrochons et les vaporisons avec notre produit.
Nous ne parlons pas de "bactéries intelligentes", du moins pas à notre connaissance. Les bactéries sont simplement ce qu'elles sont, leur seule mission étant de "manger", grossir et se diviser. En revanche, utiliser des bactéries et autres micro-organismes de manière efficace est une idée intelligente. Ce sont comme des micro-usines qui produisent des enzymes et d'autres substances dont nous pouvons tirer parti. Il est également judicieux de ne pas abîmer inutilement ses vêtements par des lavages excessifs, ce qui permet d’économiser fibres, eau, énergie et de limiter les rejets de microplastiques et de produits chimiques. Ce mouvement, partagé par d'autres, est connu sous le nom de no-wash ou low-wash movement. Notre spray soutient cette mentalité en éliminant efficacement les odeurs et de nombreuses taches récentes. Si vous voulez en savoir plus sur les conséquences du lavage, écoutez le podcast "How we care for textiles – or most of the time not", avec le professeur Vincent Nierstrasz de l’Université textile de Borås.
« Flumkollen cherche à savoir si ce n’est qu’un coup de marketing douteux. »
« Plutôt que des promesses habituelles sur la flore intestinale, le spray prétend remplacer la machine à laver avec quelques pulvérisations. »
Un coup de marketing douteux est la dernière chose que nous voulons. Nous visons à être aussi transparents et pédagogiques que possible. La biotechnologie dans le nettoyage n’a rien de nouveau – elle est utilisée dans le secteur professionnel depuis plus de 20 ans. L’idée de pulvériser des vêtements pour éliminer les odeurs fonctionne. Essayez ! Depuis l’année dernière, nous avons introduit la promesse que nos sprays peuvent aussi éliminer certaines taches (si elles sont récentes et organiques, par exemple pas de vernis à ongles ou d’huile moteur). Cela peut demander du temps – laissez la formule agir et répétez l'application si nécessaire. Nous offrons une garantie anti-odeurs et 30 jours de retour gratuit, pour que tout le monde puisse tester en toute confiance. Cela n’est arrivé que trois fois en cinq ans. Consultez Trustpilot, où nos clients nous attribuent une note moyenne de 4,7/5 avec l’évaluation "Excellent". Nous pensons que ces résultats ne pourraient être atteints avec du placebo ou des coups de marketing trompeurs.
« L’entreprise affirme que leur produit préserve mieux les vêtements. »
Il est avéré que le lavage traditionnel abîme mécaniquement les vêtements. Selon Naturvårdsverket, 93 % des vêtements dans le panier à linge pourraient en fait être portés sans lavage. Pourquoi gaspiller temps, eau et énergie ? Pulvériser ses vêtements ne provoque aucun usure mécanique. Pure Effect propose un spray au pH neutre, doux pour les fibres, et bien plus qu’une simple couverture parfumée. Il s’agit de repenser nos habitudes, avec des outils comme les bactéries pour soutenir cette transformation.
« Trouver des preuves que leur produit fonctionne réellement est plus difficile. »
Nous sommes issus de 30 ans d’expérience en biotechnologie industrielle. Bien que nous n'ayons pas encore investi dans des tests externes coûteux, nous participons à des projets tels que celui de RISE I-Tex, visant à réduire les infections nosocomiales dans les hôpitaux. Les retours de nos clients et des tests internes confirment l’efficacité du produit.
« La promesse qu’une exposition accrue aux bactéries réduit les allergies a été testée en clinique. Résultat : aucune preuve. »
Il existe des études aux résultats divergents, mais des recherches montrent que des environnements trop stériles augmentent les risques d’allergies et de maladies auto-immunes. Notre intention est de montrer le rôle crucial des micro-organismes dans notre écosystème. Nous devons mieux référencer ces études et nous engageons à enrichir nos sources.
Quelques mots de conclusion
Le scepticisme est naturel, mais il faut parfois oser briser les paradigmes établis. Nos clients, partenaires et ambassadeurs sont des visionnaires, prêts à adopter des pratiques durables. Notre objectif reste clair : réduire le lavage global de 30 % grâce à des solutions pratiques et accessibles. Nous continuerons à faire avancer cette révolution dans le respect des micro-organismes et à sensibiliser le public. Nous remercions Filter pour l’opportunité de clarifier nos intentions et de contribuer à un dialogue constructif.
Linda Rosendahl Nordin
Joachim Åhlander
Co-fondateurs, Pure Effect